L'alliance des professionnels pour un cadre de vie durable

L'alliance des professionnels pour un cadre de vie durable.

Pourquoi participer au test HQE Performance Impacts chantier ?

En octobre 2023, l’Alliance HQE – GBC a lancé un nouveau test HQE Performance impacts chantier pour recueillir un ensemble de données environnementales le plus représentatif possible de la phase chantier des projets de construction, de rénovation et de déconstruction.

Votre engagement est essentiel pour façonner l’avenir du secteur du bâtiment vers une approche plus durable. En participant à ce test, vous contribuez à la création d’un outil paramétrable et simple d’utilisation, destiné aux maîtres d’ouvrage et à leurs partenaires, pour évaluer facilement les impacts environnementaux liés au chantier des projets de construction, de rénovation ou de déconstruction et valorisez vos bonnes pratiques.

Pour en savoir plus sur le test HQE Performance Impacts chantier, un projet en collaboration avec le CSTB, le SEDDRe BTP, Bouygues Construction et le soutien financier de l’ADEME.

Inscrivez-vous dès maintenant et jusqu’au 15 septembre 2024

L’Alliance HQE-GBC partenaire du 4e volet du cycle international du Mastère Spécialisé® Immobilier et Bâtiment Durables, Transitions Carbone et Numérique de l’École des Ponts ParisTech

Le cycle international du Mastère Spécialisé® Immobilier et Bâtiment Durables, Transitions Carbone et Numérique de l’École des Ponts ParisTech a eu lieu du 8 au 12 avril. Plus de 30 conférenciers français et internationaux de haut niveau y ont participé en partenariat avec l’Alliance HQE-GBC, notamment :
– Anthony Briant, directeur de l’Ecole des Ponts
– Dominique Naert, directeur du MS IBD
– Bruno Mesureur, responsable au MS IBD
– Philippe Madec, architecte et auteur
– Franck Boutté, architecte
– Anne Démians, architecte membre de l’Académie des Beaux-Arts
– Anne Hardy, Chief Innovation Officer Saint-Gobain
– Joy Gai, fondatrice World Green Building Council
– Corinne Lepage, avocate et ancienne ministre de l’Environnement
– Denis Burckel, directeur à Paris Dauphine
– Rima Taher PhD, chercheur New Jersey Institute of Technology

Cet événement a permis de donner la parole à ceux qui contribuent et militent à la transformation d’un modèle économique soutenable pour l’environnement et les citoyens.

En appréhendant les mutations du secteur partout dans le monde et en identifiant les leviers d’action face à des crises globales comme celle de l’immobilier aujourd’hui.

Ainsi, l’adaptation des populations aux évolutions du climat et aux catastrophes qu’elles engendrent, impacte les bâtiments qui sont censés les protéger. Mais l’adaptation n’est pas identique partout. Les expériences sont diverses et les solutions émergent, les échanges sont à privilégier pour apprendre les uns des autres.

5 thèmes ont été abordés pour répondre aux enjeux de transformation du secteur du bâtiment mais aussi de l’urbain :

  • Les enjeux de la rénovation énergétique des bâtiments existants
  • L’architecture durable et la conception des bâtiments durables
  • Le financement de l’immobilier durable
  • La décarbonation du parc immobilier
  • L’analyse des technologies : hightech vs lowtech

L’Alliance HQE-GBC, avec 24 Green Building Councils européens, appelle les décideurs politiques de l’UE à prendre des mesures décisives en faveur de l’environnement bâti

Les Élections Européennes de 2024 représentent une opportunité majeure pour les politiciens de saisir le potentiel du secteur du bâtiment pour résoudre bon nombre des problèmes affectant les citoyens de l’UE tout en plaçant l’Europe réellement sur la voie de la réalisation de ses objectifs climatiques.
 
En tant que membre du Réseau Régional Européen du WorldGBC, l’Alliance HQE-GBC France est fière de soutenir, aux côtés de 24 Green Building Councils et de sept partenaires régionaux, le Manifeste Européen pour un Environnement Bâti Durable qui expose notre vision de la façon dont les bâtiments durables peuvent être au cœur d’un avenir prospère et équitable pour l’Europe.
 
En Europe, la France a été à l’avant-garde de la mise en œuvre de politiques régulant le carbone tout au long du cycle de vie des bâtiments. En effet, depuis 2022, notre pays dispose de l’une des réglementations environnementales, la RE2020, les plus avancées en matière d’énergie et de carbone, exigeant que tous les nouveaux bâtiments soient à basse consommation d’énergie et à faible empreinte carbone. Les émissions de gaz à effet de serre sont calculées tout au long du cycle de vie des bâtiments, conformément aux normes internationales telles que l’ISO, le Comité Européen de normalisation, le cadre de référence européen LEVEL(S), la taxonomie européenne, et d’autres encore.
 
Si cela est possible en France, mais aussi dans d’autres pays comme le Danemark ou le Japon, qui ont des exigences similaires, cela est également réalisable à une échelle européenne plus large.
 

Manifeste Européen pour un Environnement Bâti Durable (en anglais)

L’Alliance HQE-GBC interviendra à la 20ème conférence Internationale du China Green Building Council les 13 et 14 mai à Zhengzhou

Marjolaine Meynier-Millefert, Présidente de l’Alliance HQE-GBC, prendra la parole à distance à l’occasion de la 20ème conférence Internationale de notre partenaire le China Green Building qui aura lieu les 13 et 14 mai dans la ville de Zhengzhou en Chine, pour exposer les politiques françaises en faveur de la décarbonation du secteur de la construction. Elle présentera les principales missions de l’Alliance HQE-GBC et ses travaux d’envergure, notamment les cadres de référence HQE et des cadres de définition de l’économie circulaire et de la résilience et l’adaptation du cadre bâti au changement climatique. Elle reviendra également sur la mise en place et les objectifs de la RE2020, précurseur en Europe. Madame Meynier-Millefert expliquera aussi comment l’Alliance HQE-GBC contribue à coordonner l’innovation collective afin de trouver des solutions pour réduire émissions de carbone et adaptation des bâtiments au changement climatique au sein du GIE de CAP2030 qui vise à préparer les réglementations environnementales post-RE2020 au travers d’un cadre commun de référence en cours d’élaboration.

L’Alliance HQE-GBC présente sur le BIM World | Jumeaux Numériques et Solutions bas-Carbone – Aménagement

Cet événement des acteurs clés du numérique au service de la construction et de l’immobilier a réuni 300 exposants, 160 conférences et ateliers et plus de 10 000 participants internationaux les 2 & 3 avril dernier à Paris Expo. Un rendez-vous incontournable pour échanger sur les dernières innovations, tendances et solutions dans le domaine du BIM.


Rachel Chermain, directrice de l’Alliance HQE-GBC, est intervenue à l’occasion de la table ronde « Rénovation énergétique et décarbonation » organisée par le WinLab’- L’incubateur du CCCA-BTP le 3 avril, animée par Olivier Cenille et aux côtés de Franck Le Nuellec et Nathalie Rolling-Lerch du CCCA-BTP, Gérard Sénior de Qualibat, Jean-Luc Buchou du Cercle Promodul/INEF4, Arnaud Gouilly-Fortin du BTP-CFA Grand Est et Stéphanie Merger de l’Ecole des Ponts ParisTech.

Rachel Chermain a présenté les méthodologies et les outils développés par l’Alliance HQE-GBC et accessibles librement par tous pour accompagner les professionnels dans la rénovation énergétique et la décarbonation du secteur de la construction :

🔸 HQE Pour Tous, simple d’utilisation, cet outil digital permet de découvrir la Haute Qualité Environnementale (HQE) autour de ses engagements, objectifs et thèmes clés. Deux parcours, découverte et approfondissement, sont proposés pour faire l’auto-diagnostic de votre bâtiment durable.

🔸 NZC Rénovation, ce programme collaboratif développé en partenariat avec AIA Environnement et le soutien de la Fondation Redevco et du World Green Building Council a identifié une méthode cohérente pour augmenter la performance des bâtiments existants sur l’ensemble de leur cycle de vie au travers de 5 leviers et à partir de 7 cas d’études représentatifs du marché français.
 
🔸 Décarbone + Rénovation, un outil pédagogique issu d’une collaboration entre l’Alliance HQE-GBC et AIA Environnement et qui fait l’objet d’un partenariat avec le CCCA-BTP pour acculturer les apprenants à la rénovation bas carbone. Cet outil est basé sur les enseignements de la méthodologie NZC Rénovation.

L’Alliance HQE-GBC  présente aux Journées de l’Innovation Pédagogique consacrées aux métiers de l’énergie

Organisées par le CCA-BTP, l’objectif de ces journées, qui ont eu lieu du 26 au 28 mars 2024 à Arras, est de comprendre comment les défis actuels redéfinissent l’enseignement et la formation. L’Alliance HQE-GBC et AIA Environnement y étaient présents pour présenter aux équipes dirigeantes des centres de formation du bâtiment et aux formateurs l’outil pédagogique sur la rénovation bas carbone : Décarbone+ Rénovation qui fait déjà l’objet d’une expérimentation au sein de deux centres de formation.
Cet outil a reçu un accueil très positif de la part des visiteurs et devrait faire l’objet d’un déploiement plus large prochainement.

CIBLE : 4 ateliers thématiques dédiés aux points techniques ou à débattre

Lancé en janvier 2023, le projet CIBLE vise à embarquer des acteurs du bâtiment pour co-construire l’écosystème du futur moteur national de simulation pour l’éco-conception du bâtiment.

Après avoir mené une première série d’entretiens auprès des différentes typologies d’acteurs du secteur du bâtiment, suivie d’un questionnaire en ligne, le CSTB, l’Alliance HQE-GBC et le collectif Effinergie, soutenus par l’ADEME et par la DHUP ont présenté la restitution des contributions dans un cahier des charges le 12 mars dernier.

A l’issue de cette présentation, quatre ateliers spécifiques ont été prévus pour avancer sur les points techniques ou les points qui nécessitent débat, réservés aux personnes ayant manifesté leur intérêt pour le projet CIBLE :

  • Jeudi 28 mars 2024 de 9h à 12h : Adéquation avec les directives et normes européennes ou internationales
  • Jeudi 28 mars 2024 de 14h à 17h : Modèle économique et gouvernance
  • Mardi 2 avril 2024 de 9h à 12h : Modalités de prise en compte du volet économique
  • Mardi 2 avril 2024 de 14h à 17h : Consommations et fonctionnement réel du bâtiment: mieux calculer et évaluer l’incertitude, faire le lien avec le relevé, la mesure de prise en compte de la performance réelle et du retour d’expérience sur les solutions

Retour sur le Forum Mondial Bâtiments & climat

L’Alliance HQE – GBC était présente au Forum Mondial Bâtiments et Climat qui a eu lieu les 7 et 8 mars 2024 au Palais des Congrès à Paris. Près de 1 800 acteurs de la construction du monde entier ont répondu présents pour échanger sur la décarbonation du secteur du bâtiment, la réduction de l’empreinte environnementale du bâti,  la rénovation, et l’adaptation et la résilience au changement climatique.

Les enjeux du secteur du bâtiment et de la construction

Le secteur du bâtiment et de la construction représente à environ 21 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, contribuant ainsi de manière significative au  réchauffement climatique. Son rôle est donc déterminant pour atteindre les objectifs fixés dans l’Accord de Paris.

Cependant, alors que la moitié des bâtiments qui existeront en 2050 n’ont pas encore été construits, et plus encore dans les pays du Sud (en Afrique, 70 % des bâtiments prévus pour 2040 n’ont pas encore été construits), le secteur n’atteint pas ses objectifs aujourd’hui.

Il devient donc impératif de repenser entièrement la façon de construire et d’utiliser les bâtiments. Les lieux d’habitation, de travail, d’enseignements, de loisirs ou encore de services publics jouent un rôle indispensable grandissant face au réchauffement climatique, notamment pour la sécurité des populations et des biens, dans la cohésion sociale et territoriale et dans la qualité de vie au quotidien de chacun.

D’un point de vue économique, les bâtiments et la construction représentent 7 % de l’emploi mondial. Les biens immobiliers représentent, quant à eux,  55 % de la richesse mondiale. La valeur mondiale des transactions immobilières est estimée à 12 000 milliards de dollars par an. Ce constat devrait justifier de placer le secteur du bâtiment et de l’immobilier au cœur des enjeux de redirection des flux financiers vers la transition environnementale, pour les rendre compatibles avec les objectifs climatiques fixés dans l’Accord de Paris.

L’approche transverse des 17 Objectifs de développement durable (ODD) de l’Agenda 2030 des Nations unies devrait également faire du secteur bâtiment et de la construction un axe d’action central.

« Pour la toute première fois, des ministres en charge de la construction et du bâtiment du monde entier se rassemblent à Paris avec toutes les parties prenantes pour s’engager sur la décarbonation et la résilience d’un secteur qui génère aujourd’hui 21% des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial. En rassemblant des pays comme la Chine, les Etats-Unis, l’Egypte ou le Brésil autour de ces objectifs, l’impact et la dynamique de ce Forum seront déterminants pour nous mettre collectivement dans la trajectoire de l’Accord de Paris. »

Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires.

La finance durable, un levier d’action essentiel par Hanane El Hayek, Responsable Finance durable Alliance HQE-GBC et CERTIVEA

Comme nous l’avons évoqué, les interventions du Climate and Buildings Global Forum ont mis en lumière les défis majeurs qui  requièrent une attention immédiate face aux enjeux climatiques, de résilience, de décarbonation, d’efficacité énergétique et de considérations sociales. Parmi ceux-ci se pose celui du financement aujourd’hui complexe du fait de structures de financement complexes, de fonds limités et de la nécessité de connaissances spécifiques.

Interventions de l’IFC (International Finance Corporation)

Avec pour objectif d’atteindre 40 % d’investissements climatiquement positifs d’ici 2050, les interventions de l’IFC visent à remédier à la pénurie de logements, à influencer les choix individuels et à se concentrer sur la résilience. L’IFC a également souligné la nécessité de créer un équilibre solide entre l’offre et la demande dans l’industrie des bâtiments verts et la nécessité de fournir une valeur différenciée pour rendre les investissements attrayants. Ommid Saberi, responsable mondial des bâtiments verts, a exprimé la nécessité d’un changement de mentalité, préconisant une approche équilibrée entre la quête de la perfection et l’inactivité. Mettant l’accent sur des changements incrémentiels, il a affirmé une préférence pour un portefeuille global, adoptant une approche 80/20 pour amplifier l’impact global.

Initiatives de l’UNDRR (United Nation Office for Disaster Risk Reduction)

Des initiatives au niveau local sont impératives pour cultiver la résilience, en particulier dans le secteur de l’assurance, où certaines régions deviennent inassurables. Cela souligne l’urgence de mesures d’adaptation et de résilience. Renforcer la responsabilité légale et réglementaire est essentiel en pratique, et les investissements doivent respecter des prérequis. Identifier la vulnérabilité, prioriser l’action et se concentrer sur l’infrastructure résiliente sont des composants cruciaux. De plus, renforcer la collaboration internationale est nécessaire pour élever la résilience mondiale.

Rôle de l’IRENA (International Renewable Energy Agency) dans la décarbonisation

L’IRENA a souligné les opportunités de décarboner le secteur grâce aux énergies renouvelables. Les plans d’action pour la finance, la résilience et l’énergie, ainsi que les codes et normes harmonisés, ont été mis en avant comme des éléments clés. Le rôle des fournisseurs tiers dans le renforcement des capacités et la vérification pour la prestation a été souligné.

Intensification de l’action en Afrique

La focalisation sur l’investissement en Afrique via un processus ESG pour le logement abordable a été discutée. Avec un déficit de 53 millions de logements, d’une valeur estimée de 150 milliards de crédits carbone, et de trillions d’investissements dans les infrastructures, l’Afrique nécessite une attention particulière des banques de développement et un appel à des stratégies de financement mixtes pour relever efficacement les défis climatiques et sociaux.

Stratégies d’assurance

Les discussions sur l’assurance lors du Climate and Buildings Global Forum à Paris ont souligné la nécessité de stratégies proactives en raison de l’augmentation significative des pertes, passant de 126 milliards de dollars entre 1990 et 1999, à 290 milliards de dollars de 2010 à 2020. L’importance des modèles de prévention et des partenariats publics-privés a été mise en avant, mettant l’accent sur l’impact des choix comportementaux et la nécessité d’une relation prix-risque. Le rôle de l’assurance va au-delà de la protection de la résilience, le tarif des risques servant de signal crucial pour des efforts de gestion des risques évolutifs. En adoptant des stratégies préventives et en favorisant la collaboration, le secteur de l’assurance peut jouer un rôle crucial dans la gestion et l’atténuation des risques liés au climat à l’échelle mondiale.

Les messages clés à retenir de ce Forum 

  • La nécessité d’incitations, de flux financiers, de fonds privés et de financements mixtes pour soutenir les pratiques de construction durable. Cela inclut l’élimination progressive du financement des bâtiments non écologiques et l’accent mis sur des logements verts, résilients, auto-construits et abordables.
  • Le renforcement et la mise à l’échelle des capacités avec un transfert au niveau international des connaissances et des expériences pour contribuer à faire évoluer le marché, en particulier dans les pays dépourvus de codes de construction ;
  • L’accentuation du développement et du partage d’outils de collaboration, d’accélération, d’agrégation et de mesures des performances, ainsi que l’harmonisation des politiques et le partage des retours d’expériences pour améliorer les connaissances et les pratiques.
  • La promotion de partenariats internationaux publics-privés, la transparence, le partage des données pour co-construire un cadre commun avec une approche holistique basée sur des approches sur mesure existantes, testées, et qui fonctionnent bien, ont également été discutés en tant que solutions.
  • L’intensification des actions de financement en encourageant les investissements à  zéro émission nette pour se concentrer sur des impacts réels, le changement de mentalité entre la perfection et ne rien faire sont aussi cruciaux pour créer un secteur du bâtiment durable.
  • L’initiation de réflexions sur la résilience au niveau du sol, la responsabilité légale et réglementaire, l’identification de la vulnérabilité aux risques climatiques, la priorisation de l’action et la concentration sur l’infrastructure résiliente ainsi que sur la résilience sociale, la planification, la sensibilisation, la création d’emplois, et le renforcement du capital humain sont des composantes qui contribuent à bâtir la résilience de la chaîne de valeur.

Pour conclure, le secteur de la construction et du bâtiment a besoin d’une approche holistique, globale et intégrée pour relever les défis : un mélange d’incitations, de collaborations, de renforcement des capacités, de résilience et de politiques de durabilité.

La Déclaration de Chaillot, une feuille de route avec des objectifs opérationnels

Placer la transition rapide du secteur de la construction et du  bâtiment durable au premier plan de l’agenda climatique, en tenant compte des spécificités de chaque Etat, débloquer les flux financiers nécessaires à cette transition en faisant face aux besoins croissants au niveau mondial et obtenir des engagements des différentes parties prenantes ont été le principal objectif du Forum Mondial Bâtiments et climat. Un vaste programme qui a débouché sur la signature, par des représentants de 70 pays, de la « Déclaration de Chaillot », un document d’intentions et d’objectifs opérationnels pour les gouvernements et parties prenantes.

Les Etats signataires s’engagent à :

  • Mettre en œuvre des feuilles de route, des cadres réglementaires et des codes de la construction et de l’énergie contraignants afin de tendre vers des bâtiments plus neutres en carbone ;  
  • Mettre en œuvre un cadre financier adapté avec des incitations financières, fiscales et des outils réglementaires afin d’augmenter la part des bâtiments résilients, quasi nuls en émissions de gaz à effets de serre, et accessibles ;
  • Promouvoir l’adoption de labels, de standards et de certifications ;
  • Montrer l’exemple en adoptant des politiques ambitieuses en matière de marchés publics ;
  • Promouvoir la production, le développement et l’utilisation de matériaux de construction faibles en carbone, durables et à coûts limités ;
  • Promouvoir les chaînes de valeurs collaboratives et la recherche & développement de solutions innovantes ;
  • Améliorer les compétences en renforçant notamment le savoir-faire local prenant en compte les stratégies d’atténuation et d’adaptation ;
  • Développer une gouvernance à plusieurs niveaux, une coordination entre les différentes parties prenantes et une approche plus participative afin de garantir une coordination de la mise en œuvre ;
  • Et développer des outils et des cadres réglementaires afin de collecter et partager les données et les bonnes pratiques.

Cette déclaration de Chaillot met également en avant la nécessité de      coopération internationale, de coordination et de suivi pour assurer la mise en œuvre de ces engagements. Les ministres se sont également engagés à utiliser tous les fora internationaux tels que le G7, le G20, le G77 et les COP Climat pour inclure davantage les enjeux spécifiques de la construction et du bâtiment. Ils annoncent par ailleurs la création d’un « Conseil intergouvernemental pour les Bâtiments et Climat ».

La délégation Alliance HQE-GBC présente au Forum a partagé ses expériences terrain, ses outils, ses méthodes et les réglementations nationales inspirantes à tous pour favoriser des bâtiments et des infrastructures résilients et durables.



Marjolaine MEYNIER-MILLEFERT, Présidente de l’Alliance HQE-GBC, est intervenue dans le Parcours 4 : Harmoniser les politiques pour atteindre les objectifs en matière de carbone sur l’ensemble du cycle de vie et de bâtiments résilients :


« Innover de manière collaborative avec toutes les parties prenantes publiques et privées et les associations permet de faire avancer la réglementation de façon ambitieuse comme le montre l’exemple de la France avec l’expérimentation E+C- qui a abouti sur la RE2020. »

Marjolaine Meynier-MIllefert

L’association a pu rencontrer de nombreuses délégations internationales sur le stand de CERTIVEA qui porte la certification HQE en France et à l’International.


Pré-Forum Mondial Bâtiments & climat : Symposium T’es COP ou pas CAP ?

Dans le cadre du pré-Forum Mondial Bâtiments & climat qui a eu lieu les 5 et 6 mars dernier, Construction 21 a organisé avec ses partenaires dont l’Alliance HQE-GBC, le symposium » T’es COP ou pas CAP ? », avec des retours d’expérience, des tables ronde d’experts, des débats sur la formation, des pitchs de solutions ainsi qu’un focus sur les territoires et la présentation de travaux étudiants.

Inès Dahmouni Mimita, MDarchitectes de Tunisie, est ainsi intervenue dans la séquence sur la décarbonation comme solution dans une table ronde sur les leviers de la décarbonation aux côtés de Alexandra Lebert, CSTB et Thibault Laville, Ecoconception HOBO Impact en mentionnant notamment l’approche holistique de la HQE comme levier de décarbonation.

« La certification HQE est un outil qui permet de « scanner » l’ensemble des performances environnementales du bâtiment en s’adaptant aux spécificités locales ».

Inès Dahmouni Mimita

Simon Davies, AIA Environnement, est intervenu dans la partie Démarches et Solutions pour présenter la méthode Net Zéro Carbone Rénovation, projet collaboratif avec l’Alliance HQE-GBC qui permet de calculer le temps de retour carbone dans les projets de rénovation.

« La rénovation représente 90% des bâtiments en France. Il faut massifier la rénovation globale. NZC porte une méthodologie de rénovation bas carbone qui s’inscrit dans une démarche holistique de rénovation environnementale et prend en compte la notion de temps retour carbone. »

Simon Davies

Dans la séquence 3 « L’adaptation, comment concevoir la ville et les bâtiments de demain », Rachel Chermain, Directrice de l’Alliance HQE-GBC et Karine Sélouane de Resallience ont partagé les principes et méthodologies de l’adaptation en montrant la convergence entre le cadre de définition de l’adaptation et de la résilience du cadre bâti au changement climatique et les 10 principes de la Global ABC. Un retour d’expérience est venu illustrer cette approche globale avec la présentation de l’éco-cité Zenata certifiée HQE présentée par Nour El Houda El Hamoui, SAZ du Maroc.

Ana Rocha, Pro Active Consultoria du Brésil, qui a participé à la table ronde « Anticiper pour s’adapter », a redit l’importance de s’adapter quand le Brésil est frappé par une canicule sans précédent avec des ressentis à près de 60e degrés. Elle a insisté sur l’importance d’une approche multicritère en précisant que la certification Aqua-HQE est un outil  important pour adapter les bâtiments car ses exigences de performance servent de guide tout au long des étapes du projet.

Enfin, Marjolaine Meynier-Millert, Présidente de l’Alliance HQE-GBC, a pris la parole dans la séquence 4 dédiée aux territoires en action dans la table ronde « Les collectivités, prêtes à s’adapter », auprès de Sylvain Godinot, maire adjoint de Lyon en charge de la transition écologique et du patrimoine, Pénélope Komitès, adjointe à la maire de Paris en charge de l’innovation, l’attractivité et la résilience, Jean-Marie Quemener, Secrétariat général de la Planification écologique du Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires et Alexandra Emery, CEO de Proplink, en rappelant l’importance de s’appuyer sur les expériences locales pour co-construire des mesures adaptées aux besoins des territoires, notamment ruraux.

Pré-Forum Mondial Bâtiments & Climat : #BuildingLife Summit 2024 consacré au cycle de vie du carbone

Dans le cadre du pré-Forum Mondial Bâtiments & climat qui a eu lieu les 5 et 6 mars dernier à Paris, le World GBC a organisé le 5 mars après-midi l’événement #BuildingLife Summit 2024 dédié à la question du cycle de vie du carbone : Action, responsabilité et accessibilité financière.

Ce sommet a rassemblé des leaders de l’industrie et des experts de toute l’Europe pour discuter des défis techniques et sociaux du secteur de la construction dans la mise en œuvre d’une politique de réduction des émissions de carbone tout au long du cycle de vie. Des prises de paroles inspirantes et des échanges sur les meilleures pratiques, les tendances émergentes et les solutions innovantes pour promouvoir la décarbonation ont été proposées aux participants.

Rachel Chermain, Directrice de l’Alliance HQE-GBC, membre français du réseau du World GBC, a rappelé en ouverture de cet événement :

« Nous avons beaucoup à apprendre les uns des autres pour contribuer collectivement à l’avenir de la construction durable. Ce n’est qu’en unissant notre expertise et nos engagements que nous pourrons aller plus loin et atteindre nos objectifs. »

Marjolaine Meynier-Millefert, Présidente de l’Alliance HQE-GBC, interrogée par Cristina Gamboa, Directrice du World GBC, a, quant à elle, expliqué comment une collaboration innovante entre les acteurs privés, les associations et le gouvernement français a conduit à la réglementation environnementale du bâtiment RE2020 et se poursuit pour construire les réglementations environnementales post-RE2020. Un exemple qui intéresse de nombreux partenaires européens.

Une session d‘ateliers sur différentes thématiques a, par ailleurs, eu lieu.

 Madame El Hayek, animatrice de l’atelier sur la Finance verte, a détaillé comment les certifications comme HQE aident à prouver l’alignement de bâtiments tertiaires avec la Taxinomie verte d’une part, et à produire le reporting sur la durabilité, demandé par les nouvelles réglementations européennes d’autre part. L’atelier dédié à la rénovation bas carbone animé par Simon Davies, AIA Environnement, a été l’opportunité de présenter le projet NZC Rénovation bas carbone de l’Alliance HQE-GBC, notamment le concept de temps de retour carbone dont un test à l’échelle européenne est envisagé.

La keynote de clôture du sommet #Buildinglife 2024 Conseil mondial du bâtiment durable a réuni un panel dédié à l’impulsion et l’action composé de Hanane EL HAYEK de l’Alliance HQE-GBC et CERTIVEA , Céline Carré de Saint-Gobain, Nigel Tonks, et Sam Freeman du Shift Project.

 » Nous contribuerons à jeter un pont entre la communauté technique et le secteur de la finance et de l’assurance. Nous devons faire comprendre aux parties prenantes qu’il faut agir maintenant pour éviter l’effondrement de l’économie et de la société à la suite de la crise climatique. »

Hanane El Hayek

Pré-Forum Mondial Bâtiments & climat : visites de sites exemplaires riches et variés

Dans le cadre du pré-Forum Mondial Bâtiments & climat qui a eu lieu les 5 et 6 mars dernier, l’Alliance HQE-GBC et Construction 21 en partenariat  avec CERTIVEA, CERQUAL Qualitel certification, Ekopolis, Maison de la Construction Métallique, Comité National pour le Développement du Bois (CNDB), GRDF et Ekopolis ont proposé une demi-journée de visites de sites exemplaires autour de 6 parcours thématiques. Ces visites ont permis aux participants de découvrir des projets de construction durable, pour la plupart certifiés HQE, situés à Paris et sa proche banlieue, une occasion précieuse de voir en action les principes de durabilité appliqués dans des projets réels et d’en tirer des enseignements concrets.

  1. Le parcours « Bureaux »  a permis de découvrir deux bâtiments de bureaux durables emblématiques :
  • Origine, bâtiment dont la durabilité est au cœur de la stratégie immobilière et des installations du maître d’ouvrage ICADE. Celui-ci se distingue par son architecture innovante bioclimatique, sa structure mixte bois-béton et son haut de certifications et labels obtenus, notamment HQE excellent.
  • Tour Racine, une opération de rénovation décarbonée et de mise en valeur patrimoniale remarquable portée par le maitre d’ouvrage EWOK-ALDERAN. Celle-ci comprend notamment la restauration de la façade existante, la surélévation du dernier niveau, un réinvestissement des sous-sols, ainsi que le développement d’un projet environnemental et paysager fort intégrant une certification HQE Rénovation Excellent.

«  La ville d’aujourd’hui et de demain se construit en utilisant le déjà-là. »

Maud Caubet Architectes 

2. Le parcours « Bureaux rénovés » a été l’opportunité de visiter deux sites rénovés exceptionnels par leur prouesse technique :

  • L’Agence Spatiale Européenne, située au cœur du 15ème arrondissement, est devenue suite à la prouesse technique de sa restructuration en cœur d’îlot d’habitation, un bâtiment ultramoderne, flexible et ouvert sur la ville. En collaboration avec l’ESA et le développeur Sogelym Dixence, le cabinet d’architectes Atelier du Pont a conçu un lieu dédié à l’aventure spatiale, mêlant imagination et connaissance. Cette architecture inspirée par le mystère de la matière et les paysages de notre galaxie s’inscrit dans une volonté d’éco-conception comme en témoigne notamment la certification HQE excellent obtenue. Par ailleurs, le nouveau siège social intègre des technologies du secteur spatial comme le traitement des eaux jaunes (urines) par l’ESA qui permet de produire de l’engrais.
  • Pleyel, en cours de restructuration, cette tour emblématique de bureaux de 144 mètres de haut doit accueillir à l’été 2024, un hôtel 4 étoiles de 40 étages pour 700 chambres. Unique en son genre, ce nouveau complexe propose également des bureaux ainsi que 500 places de parking. Construit au début des années 1970, ce monolithe d’acier n’était à l’origine que l’édifice ouest d’un ensemble prévu de quatre tours similaires. Un projet stoppé net par le choc pétrolier de 1973. Pour les besoins de la rénovation, la tour a été entièrement vidée et curée. Hors-norme, ce projet de réhabilitation a nécessité la mise en œuvre de systèmes constructifs complexes comme autant de prouesses et défis techniques avec une objectif environnemental fort comme en le montre l’obtention de la certification HQE BD

3. Le parcours « Culture & sport » a été l’opportunité de visiter deux sites exemplaires durables à vocation pédagogique :

  • Musée de la Poste : Après une rénovation de 6 ans, le bâtiment, avec sa façade 70 bien reconnaissable, est devenu un lieu contemporain, lumineux, fluide et ouvert, avec quatre niveaux traversés en leur centre par une colonne vitrée irriguant l’édifice de lumière naturelle. Une complète reconstruction des espaces intérieurs que l’on doit à Frédéric Jung, l’architecte sélectionné parmi la soixantaine de candidats ayant répondu à l’appel à projets lancé par Poste Immo.

« Désormais l’on parle de site muséal de Haute Qualité Environnemental, dont l’un des repères forts est la « vitrine-totem », une sorte de vide central enfermant quelques pièces emblématiques des collections du musée, et qui traverse le bâtiment du rez-de-chaussée au 4ème étage. »

Frédéric Jung, architecte
  • Piscine Yvonne Godard : Le projet a été conçu avec des matériaux et des procédés de construction pérennes et durables. De par ses volumes généreux baignés de lumière naturelle et de par son langage  architectural épuré, la piscine s’inscrit dans une démarche responsable ayant permis d’intégrer toutes les innovations en termes d’économies d’énergie, et de production d’énergie. Le centre aquatique est conçu pour réduire les besoins en énergies et en eau en proposant par exemple des couvertures thermiques se déroulant sur les bassins la nuit.

« Des pompes à chaleur permettent d’optimiser la climatisation l’été et, inversement, de déshumidifier l’air l’hiver, via une centrale d’appoint, et une climatisation condense l’eau récupérée dans un bac tampon pour alimenter les toilettes »

Christophe Gripon, Directeur de la piscine Yvonne Godard

4. Le parcours « Résidentiel » a montré des rénovations de logements exemplaires

  • Logements Meslay : La réhabilitation lourde de cet ensemble immobilier a été menée par la Régie Immobilière de la Ville de Paris (RIVP) et certifiée NF Habitat HQE. Après des mois de travaux, 20 logements sociaux ont été créés – du studio aux 4 pièces –, dont 11 accessibles aux personnes à mobilité réduite. L’accessibilité a également été possible grâce à la création d’un ascenseur, qui remplace l’une des cages d’escalier. Une attention particulière a également été portée à la privacité des lieux, notamment pour les logements situés en rez-de-chaussée. Pour réhabiliter cet ensemble, la RIVP a fait le choix d’utiliser des matériaux conjuguant longévité et faible entretien. De plus, lorsqu’il était possible, les matériaux existants ont été réutilisés et intégrés dans le projet final.

 « Là où cette opération est exemplaire, est qu’on est sur un niveau HQE 7 étoiles. Les équipes de la RIVP ont donc été au-delà des ambitions de la ville. »

Gérald Mauruc, Directeur Adjoint – IDF Normandie CERQUAL Qualitel Certification
  • WO2 – Marcadet : Il s’agit d’un ensemble composé de bureaux et d’une résidence étudiante de 78 logements collectifs avec de forts engagements techniques et prenant en compte les dimensions qualité de vie, respect de l’environnement et performance économique.

« C’est un bâtiment qui est au top de ce qu’on peut faire en termes des performances environnementales. Cette excellence se manifeste à travers des certifications de haut niveau. Du côté de la Résidence étudiante, elle bénéficie de la certification NF Habitat HQE niveau supérieur avec un profil axé sur l’Économie Circulaire, ainsi que du Label E+C- (E3 C1). La partie dédiée aux bureaux, tout aussi remarquable, est notamment distinguée par le label BBCA, qui s’attache le plus au niveau bas carbone, ainsi que par la certification HQE Bâtiment Durable niveau excellent, et le label E+C- (E2C2) […] »

Louis Lefèvre, Investment Director ICAMAP

5. Le parcours a été consacré aux Quartiers exemplaires :

  • Zac Paul Bourget : Située au sud du 13e arrondissement, la cité Paul Bourget a été construite en 1954 et 1955 dans le cadre d’un plan d’urgence de logements des familles. Les immeubles vétustes ne pouvant répondre ni aux normes d’accessibilité aux personnes à mobilité réduite, ni aux normes environnementales, il a été décidé de réaménager le secteur dans son ensemble. Le projet vise à construire un quartier mixte regroupant des logements sociaux et intermédiaires, des bureaux, des commerces de proximité et des activités ainsi qu’un équipement culturel. Abritant une majorité de logements sociaux, les bâtiments du quartier ont été pensés afin que ces derniers soient moins énergivores pour réduire les coûts des charges pour les habitants mais aussi pour atteindre les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre affichés dans le Plan Climat de la Ville de Paris.
  • Chapelle International : Projet de requalification d’un ancien site ferroviaire de 7 hectares, Chapelle International participe à la métamorphose du 18e arrondissement de Paris grâce à ses logements familiaux, ses espaces de travail innovants, ses commerces, ses équipements culturels et sportifs. Fin 2024, près de 3 000 usagers habiteront et travailleront ainsi dans ce nouvel écoquartier. Porté en maîtrise d’ouvrage par Espaces Ferroviaires, le projet a été conçu en concertation avec les élus du territoire et en dialogue permanent avec les habitants.

6. Le parcours « Matériaux alternatifs » a été dédié au béton de chanvre :

  • Projet Pradier : il s’agit de logements collectifs neufs à Paris 19e, dotés d’une façade en matériau géosourcé : la pierre de taille, ainsi qu’une isolation en béton de chanvre. Lors de cette visite, l’étape séchage du béton de chanvre avant la mise en place des finitions a pu être observée par les visiteurs.
  • Maisons Montreuil : La seconde visite à Montreuil a conduit à la découverte d’un chantier de maisons superposées bioclimatiques, construites en structure mixte bois/métal. Elle offert une opportunité unique d’observer la mise en œuvre du béton de chanvre au sein de cette structure en bois.

L’Alliance HQE-GBC partenaire de EnerJ Meeting Paris 2024

L’Alliance HQE – GBC était présente à la 8e édition d’EnerJ-meeting qui a eu lieu le 6 février au Carrousel du Louvre pour la première fois. Cette journée placée sous le signe de l’efficacité énergétique et environnementale du bâtiment, a été l’occasion de mettre en lumière les nouvelles réglementations et les tendances du secteur de la construction et de l’immobilier.

Marjolaine Meynier-Millefert, Présidente Alliance HQE-GBC, est intervenue lors de deux tables rondes. La première table ronde intitulée « Rénovations performantes, l’urgence et les avancées » avec  Marie Gracia Directrice de Effinergie, et Valérie Mancret-Taylor Directrice Générale de l’Anah, dans laquelle Madame Meynier-Millefert a insisté sur la nécessité d’aller au-delà d’une rénovation thermique pour atteindre une rénovation environnementale qui engage une résilience face aux enjeux climatiques de 2050.

« 80% du parc immobilier de 2050 existe déjà et un parcours rénovation d’ampleur est en cours : 73 000 en 2023 et 200 000 en 2024 »

Valérie Mancret-Taylor

La deuxième table ronde consacrée à  Cap 2030, avancées et décryptage pour un bâtiment post RE2020 avec Julien Hans du CSTB, Frank Hovorka de la FPI, Dominique Cottineau de l’UICB et Olivier Servant de Saint-Gobain où la présidente de l’Alliance HQE-GBC a rappelé l’objectif de Cap 2030 :

« L’objectif du GIE est d’élargir le champ réglementaire de la RE2020 à d’autres aspects environnementaux comme la gestion de l’eau, la biodiversité, l’adaptation au changement climatique ou l’économie circulaire en embarquant tous les acteurs. »

Marjolaine Meynier-Millefert