L'alliance des professionnels pour un cadre de vie durable

L'alliance des professionnels pour un cadre de vie durable.

Retour sur la 5ème Édition de la Semaine Internationale du Mastère Spécialisé Immobilier et Bâtiment Durables

La 5ème édition de la Semaine Internationale du Mastère Spécialisé Immobilier et Bâtiment Durables de l’École nationale des ponts et chaussées a eu lieu du 7 au 11 avril chez Leonard à Paris. Cet événement, dédié à la « Stratégie Neutralité Carbone dans l’Immobilier et le Bâtiment à Horizon 2050 », a réuni plus de 30 intervenants venus de Chine, Corée du Sud, du Moyen-Orient, d’Afrique et d’Europe.

Un partenariat prestigieux

L’Alliance HQE-GBC est fière d’être partenaire de cet événement, aux côtés de l’Observatoire de l’immobilier durable et de la Fondation Palladio, sous l’égide de la Fondation de France. Anthony Briant, Directeur de l’École nationale des ponts et chaussées, a ouvert la semaine internationale en soulignant l’importance de ce rendez-vous annuel. Il a insisté sur le fait que cet événement constitue un état des lieux indispensable pour comprendre les enjeux de la décarbonation de l’immobilier et de la ville à l’échelle mondiale.

M. Briant a également annoncé la publication du Rapport du Forum Mondial Bâtiment et Climat 2024, rédigé par l’ENPC à la demande du Ministère de l’Aménagement du Territoire et de la Transition Écologique. Cet événement majeur, co-organisé par la France et le Programme des Nations Unies pour l’Environnement, avec le soutien de l’Alliance Mondiale pour les Bâtiments et la Construction (GlobalABC), dont l’Alliance HQE-GBC est également partenaire, a réuni plus de 1 500 participants venus de plus de 70 pays.

Les objectifs du cycle de conférences

Bruno Mesureur, coordinateur du Mastère Spécialisé Immobilier et Bâtiment Durables de l’École nationale des ponts et chaussées, a rappelé les objectifs du cycle de conférences :

  • À l’échelle des pays et des ONG : Comprendre les enjeux environnementaux spécifiques aux pays et identifier les axes stratégiques de développement, analyser le cadre réglementaire en vigueur, identifier les leviers économiques et juridiques pour accélérer la mise en œuvre.
  • À l’échelle des projets : Évaluer des solutions alliant durabilité sur l’ensemble du cycle de vie de l’ouvrage, performance environnementale, accessibilité et coût, comparer des méthodes d’évaluation et de suivi de la performance, et donner des retours d’initiatives à fort impact.

Décarbonation de la ville pour tous

Emmanuelle Cosse, Présidente de l’Union sociale pour l’habitat, a présenté le sujet de la décarbonation de la ville pour toutes et tous : les défis du logement social. Elle a souligné que la décarbonation du logement social est essentielle mais doit être abordée sous l’angle social. Avec l’accélération du réchauffement climatique, la décarbonation, mais aussi le confort d’été ou l’accès aux services, sont des enjeux qui doivent être adressés de manière holistique.

Accompagner la transition vers un immobilier durable : repenser les usages, les comportements, les formations

La deuxième journée du cycle de conférences internationales « Stratégie Neutralité Carbone dans l’Immobilier et le Bâtiment à Horizon 2050 » a été marquée par des échanges riches et inspirants. L’Alliance HQE-GBC a eu le plaisir d’intervenir lors de la deuxième table ronde « Accompagner la transition vers un immobilier durable : repenser les usages, les comportements, les formations », animée par Dominique Naert, Directeur du Mastère Spécialisé Immobilier et Bâtiment Durables de l’École nationale des ponts et chaussées.

Points clés à retenir

  • Henry Buzy-Cazaux : « Il faut que tout change pour que tout demeure », une citation empruntée au film Le Guépard de Giuseppe Tomasi di Lampedusa. En d’autres termes, il faut évoluer et s’adapter pour survivre, sinon rester immobile mène à la disparition.
  • Gaetan Cherix, Directeur de HES-SO Valais-Wallis : « Il faut être innovant et convaincant pour remettre en question les usages et faire progresser la filière. »
  • Marjolaine Meynier-Millefert, Présidente de l’Alliance HQE-GBC, a souligné plusieurs points essentiels :
    1. Cap sur 2050 : Maintenir l’objectif de la trajectoire à l’horizon 2050.
    2. Éviter le solutionnisme technique : Attention à l’hyperspécialisation en silo. La transition nécessite des personnes hybrides capables de faire le lien entre différents domaines.
    3. L’Action est préférable à la théorie : Préférer une action imparfaite à une théorie parfaite jamais appliquée. Agir et partager les bonnes pratiques est crucial.

Cette semaine internationale a été un véritable succès, riche en échanges, en innovations et en perspectives pour l’avenir. Les participants sont repartis avec de nouvelles idées, de nouvelles inspirations et une motivation renouvelée pour contribuer à la transition écologique du secteur de l’immobilier et du bâtiment.

Un grand bravo à Dominique Naert, Bruno Mesureur, Stéphanie Merger, Estelle Réveillard, et Géraldine Trippitelli pour le succès de cet événement! Un immense merci aux mécènes Egis et Wild Trees pour leur soutien.

Gestion des risques dans la construction : Les clés de la fiabilité et de la durabilité

Dans le cadre de son partenariat avec BIM World | Jumeaux Numériques, l’Alliance HQE-GBC a marqué sa présence à la table ronde « Éco-conception : fiabilité et assurabilité » le 3 avril 2025 à Paris Expo. Jacques Chevalier, coordinateur INIES, a partagé des éléments essentiels sur la gestion des risques dans la construction, un enjeu crucial pour garantir la qualité et la durabilité des bâtiments.

Trois piliers fondamentaux pour atténuer les risques

  • 1. Compétences et certifications :

Les compétences reconnues par des organismes comme Qualibat sont essentielles. Ces certifications garantissent que les professionnels respectent des normes strictes de qualité et de sécurité. La responsabilité partagée entre les différents acteurs de la construction est également primordiale. Chacun doit assumer son rôle pour garantir la fiabilité et la sécurité des ouvrages.

  • 2. Respect des exigences techniques et traçabilité :

Le respect des exigences techniques définies par les Documents Techniques Unifiés (DTU) assure la confiance dans la mise en œuvre des produits. Connaître la provenance des produits et avoir accès aux données permettent de réaliser des diagnostics précis. La traçabilité est essentielle pour développer des passeports des bâtiments et assurer la transparence tout au long du cycle de vie des bâtiments.

  • 3. Migration vers l’économie circulaire :

La migration vers l’économie circulaire nécessite une continuité numérique pour assurer la traçabilité. Le code-barres de l’organisme de standard GS1 et les méthodes d’identification BIM permettent de rapprocher le flux numérique du projet avec le flux physique des produits. Les nouvelles réglementations sur les produits de construction imposeront progressivement des données environnementales pour tous les produits, intégrant des DPP (Digital Product Passports) à partir de 2028. Ces réglementations visent à améliorer la traçabilité et la durabilité des matériaux utilisés.

Les messages clés à Retenir

  • Traçabilité : Essentielle pour garantir la qualité et la durabilité des bâtiments, elle permet de connaître la première vie des produits avant leur réutilisation ou recyclage.
  • Référentiels et ACV : Les référentiels basés sur l’Analyse du Cycle de Vie (ACV) et l’approche multicritère sont indispensables pour évaluer l’impact environnemental des bâtiments. La base INIES, qui héberge près de 6 000 déclarations environnementales, est un outil précieux pour les professionnels.
  • Coopération et Innovation : La coopération entre les acteurs de la construction et l’innovation technologique sont cruciales pour répondre aux défis de la traçabilité et de la durabilité. Les données standardisées et l’interopérabilité des systèmes sont des éléments clés pour passer à une économie circulaire.

Un grand merci à Marie-Françoise Guyonnaud de Smart Use pour l’animation de la table ronde, ainsi qu’à Aurélie Escobar de GS1 France, Yolande Chavane de la Planification Écologique – SGPE, et Guillaume Gautier de SOCABAT Construction pour la qualité des échanges.

L’Alliance HQE-GBC : Partenaire des Rénotours by Rénodays pour valoriser les meilleures pratiques de rénovation

L’Alliance HQE-GBC est ravie d’être partenaire des Renotour by Renodays, une initiative qui fait voyager les Renodays en région pour aller à la rencontre des acteurs de terrain. L’objectif de cette tournée est d’identifier et de valoriser les meilleures pratiques locales en matière de rénovation.

Une étape à Lyon le 17 avril dernier

L’étape du 17 avril s’est arrêtée à Lyon et a commencé par la visite de La Sucrière, un ancien entrepôt des années 1920 réhabilité en un lieu culturel hybride et foisonnant. Cette visite a été l’occasion de découvrir un exemple concret de réhabilitation réussie, transformant un bâtiment historique en un espace moderne et dynamique.

Table ronde sur le contexte et les enjeux locaux

Marjolaine Meynier-Millefert, Présidente de l’Alliance HQE-GBC, a eu le plaisir d’intervenir lors de la première table ronde intitulée « Enjeux locaux et réglementations ». Elle a partagé la scène avec Philippe Guelpa Bonaro, Vice-Président de la Métropole en charge du Climat, de l’énergie, des réseaux de chaleur et de la production de froid. Lors de cette table ronde, Marjolaine Meynier-Millefert a rappelé l’importance de maintenir les calendriers et de stabiliser les aides et les objectifs pour permettre à la filière de continuer à s’engager dans la transition écologique aux côtés d’associations comme l’Alliance HQE-GBC. Elle a souligné que cette stabilité est essentielle pour un développement serein et efficace de la filière.

Découverte de solutions Innovantes et initiatives locales

Les autres tables rondes de la journée ont permis de découvrir des solutions innovantes et de mettre en avant des initiatives locales inspirantes en matière d’applications régionales de la rénovation. Ces échanges ont montré que les solutions concrètes portées par les territoires sont essentielles pour inspirer la transition écologique du bâtiment à grande échelle.

L’Alliance HQE-GBC tient à remercier RX Global pour cette démarche précieuse et pour la qualité de l’organisation de cet événement riche en partage d’expériences et en convivialité. Ce fut également une belle opportunité de networking.

Les prochaines étapes des Renotour by Renodays sont déjà programmées :

  • Bordeaux le 15 mai
  • Toulouse le 4 juin
  • Marseille le 19 juin

Journée mondiale de l’eau : l’Alliance HQE-GBC engagée aux côtés des acteurs de la ville pour une meilleure gestion de la ressource

À l’occasion de la Journée mondiale de l’eau, l’Alliance HQE-GBC a participé, le 21 mars dernier, à l’événement de lancement de l’atelier « Compte-Gouttes Immobilier & BTP » organisé au siège d’Action Logement. Cette première rencontre sectorielle a rassemblé plus de 80 participants issus du secteur de la construction et de l’aménagement, pour sensibiliser aux enjeux de la ressource en eau et aux conflits d’usage.

Pensé dans le cadre de l’Action Collective de l’Université de la Ville de Demain, co-pilotée par Action Logement, Bouygues Construction, l’OID et Paris La Défense, cet atelier constitue une démarche importante pour repenser notre rapport à l’eau dans les projets immobiliers et urbains.

  • À travers la keynote inspirante de Christian Piel, urbaniste et hydrologue, fondateur d’Urbanwater, qui a rappelé l’urgence de repenser notre approche : « Nous ne devons plus considérer l’eau comme un risque, mais comme une véritable ressource. »
  • L’atelier Compte-Gouttes vise à outiller les professionnels pour intégrer les enjeux de l’eau à toutes les étapes des projets, de la conception à l’exploitation, et identifier les leviers d’action concrets.

L’Alliance HQE-GBC, activement impliquée sur les sujets liés à l’eau, salue cette initiative collective. Elle s’inscrit pleinement dans notre engagement pour une ville durable, résiliente et sobre en ressources. Nous continuerons à apporter notre expertise et à collaborer avec les acteurs de la fabrique de la ville pour anticiper les impacts du changement climatique et contribuer à une gestion intégrée et responsable de l’eau.

La Gestion Intégrée des Eaux Pluviales (GIEP) : Un enjeu stratégique pour un urbanisme résilient

La Gestion Intégrée des Eaux Pluviales (GIEP) est plus que jamais aujourd’hui un sujet stratégique, tant sur le plan environnemental, qu’urbain, économique et sociétal, car elle répond à des défis croissants tels que l’imperméabilisation des sols, le changement climatique et l’économie de projet. C’est dans cette optique que l’Alliance HQE-GBC s’est emparée du sujet, promouvant une vision alternative de la GIEP qui repose sur une gestion des eaux pluviales au plus près de leur point de chute, en respectant le cycle naturel de l’eau et en favorisant une gestion surfacique de l’eau dans les espaces verts et perméables.

Lors de la 10ème édition du Forum national de la gestion durable des eaux pluviales à Lens le 27 mars dernier, Serge Nader, chargé de mission Aménagement & Changement climatique, est intervenu aux côtés de Jean-Frédéric Bailly du Groupe QUALITEL et de Michel Bénard d’ELLENY. Ils ont présenté les travaux en cours du groupe de travail GIEP, rattaché à la commission aménagement , de l’Alliance HQE-GBC.

Une ambition collective

L’objectif de l’Alliance HQE-GBC est de construire un cadre commun de définition de la GIEP, partagé par tous les acteurs à travers son groupe de travail qui vise à :

  • Décloisonner les mondes du bâtiment et de l’eau afin de proposer un langage commun et une vision structurante de la GIEP
  • Clarifier les enjeux et bénéfices de la GIEP (économiques, environnementaux, sociétaux)
  • Favoriser la prise en compte de la GIEP dès la conception des projets d’aménagement et de construction

La GIEP, telle que nous la définissons, appelle un vrai changement de paradigme et une transformation des pratiques de conception pour un urbanisme plus économe, durable et résilient.

Un forum riche en échanges

Lors du Forum, Jean-Frédéric Bailly, Serge Nader et Michel Bénard ont participé à une table ronde dédiée aux outils et leviers pour mettre en œuvre une GIEP de qualité. L’intervention a mis en lumière la complémentarité entre le cadre de définition de l’Alliance HQE-GBC et les travaux menés à l’Île de la Réunion par le Groupe QUALITEL, la SEMAC et le bureau d’études ELLENY, dans le cadre du label GIEP, avec un focus sur les solutions adaptées aux projets de construction et d’aménagement.

Cet atelier a marqué une première étape pour apporter des réponses concrètes aux défis du territoire et ouvrir la voie à des pratiques plus durables.

Merci à Thaïs Pinel de la Banque des Territoires pour la qualité de son animation et bravo à IdealCO,  l’association ADOPTA et l’Agence de l’Eau Artois-Picardie pour le succès de cette édition 2025 du Forum.

Les matériaux biosourcés dans la transition : vers un développement territorial durable et résilient

Lors du Salon BEPOSITIVE à Lyon le 24 mars dernier, Marjolaine Meynier-Millefert, Présidente de l’Alliance HQE-GBC, a participé à une table ronde passionnante sur le rôle des matériaux biosourcés dans le développement territorial, aux côtés de Laurent Arnaud du Cerema et Ugo Batel du Groupe Oxyane. Un message clair a émergé : le bâtiment doit garantir la sécurité et le confort des populations, tant aujourd’hui que demain. Cela implique de repenser nos choix de matériaux en fonction des enjeux climatiques, sanitaires et sociaux, avec une approche plus contextuelle, territoriale et durable.

« Le bon matériau, au bon endroit, pour le bon usage »

Les matériaux biosourcés contribuent à la performance globale et durable des bâtiments, mais leurs filières nécessitent d’être davantage structurées localement. Il est crucial de garantir une vision à long terme et de soutenir les compétences tout au long de la chaîne de valeur. La rénovation offre une opportunité unique d’allier solutions classiques et innovations basées sur des matériaux biosourcés, réactivant ainsi des savoir-faire territoriaux et générant des externalités positives telles que la biodiversité, le confort et la résilience.

Cap2030 : Vers une intégration complète des enjeux d’adaptation

Le projet Cap2030 doit désormais aller au-delà de la RE2020 en intégrant pleinement les enjeux d’adaptation : confort multi-saisons, santé, gestion de l’eau, hygrométrie, etc. L’objectif est de faire du bâtiment un véritable acteur de son territoire.

Quelques chiffres clés

  • 12% des FDES (au 31/12/23) concernent les produits biosourcés.
  • Plus de 28 000 références commerciales recensées sur la base INIES.
  • Une filière en plein essor, avec une grande diversité de produits : bois, chanvre, paille, ouate de cellulose, coton, etc.

Une vision d’avenir pour les biosourcés

Les matériaux biosourcés représentent des solutions concrètes et complémentaires, nécessitant une vision, un accompagnement et une constance dans les politiques publiques. Il est essentiel d’éviter les ruptures, de donner de la visibilité et de soutenir l’innovation locale.

Merci aux intervenants pour ces échanges inspirants et bravo à BePositive pour le succès de cette édition 2025.

L’Alliance HQE-GBC recrute un/une responsable communication / animation réseaux / administratif

L’Alliance HQE-GBC, association reconnue d’utilité publique des professionnels du cadre de vie durable recrute un/une responsable communication / animation réseaux / administratif à temps complet. Ce poste est rattaché sous la responsabilité hiérarchique de la directrice de l’association. Il est basé au siège de l’association (Paris 16ème), avec possibilité de télétravail. Le poste est à pourvoir à partir 1er septembre 2025.

Les missions seront les suivantes :

Missions communication / animation réseaux :

  • La stratégie éditoriale : élaboration des messages clés en cohérence avec la feuille de route et les travaux de l’Alliance HQE-GBC, déclinaison des messages par support, accompagnement éditorial dans le cadre de publications thématiques, relation avec les prestataires (infographistes, agences de communication) ;
  • Les relations presse : structuration et suivi du plan presse annuel, en lien avec une agence
  • La communication digitale : Développement de la communication digitale passant par le pilotage du site internet de l’Alliance HQE-GBC, des réseaux sociaux, de la newsletter mensuelle ;
  • La communication événementielle : identification des espaces de prise de parole, organisation sur le fond et la forme des interventions (sur des salons, des conférences…), organisation de l’assemblée générale annuelle ;
  • Action internationale : suivi et réalisation des actions de communication à l’échelle internationale, dans le cadre de projets spécifiques. Interaction avec l’équipe sur les thématiques techniques ;
  • Commission Appropriation par tous : animation de cette commission interne à l’association dont les objectifs sont de faire adhérer davantage de professionnels du secteur du bâtiment et de l’aménagement, sachants et non sachants, à l’approche multicritère HQE et de valoriser les livrables produits par les autres commissions ;
  • Réseaux : participer à la fidélisation et au recrutement des adhérents et des partenaires via l’animation des réseaux et des communications internes et externes ciblées ;
  • Veille : Veille presse et réseaux.

Missions administratives :

  • Gestion administrative de l’association : Gestion du courrier, des appels téléphoniques et e-mails, gestion des fournitures, de l’archivage et du classement, élaboration et envoi des factures, suivi des adhésions, interface avec les fournisseurs, gestion des inscriptions aux événements organisés par l’association
  • Gestion RH : Gestion du suivi administratif du personnel (congés, arrêts maladie, contrats personnels), préparation des éléments de salaires, commande des chèques déjeuner ;
  • Gestion comptable : Gestion et suivi des factures, préparation des règlements, relance des factures impayées, suivi de la trésorerie, interface avec le comptable et les organismes sociaux
  • Gestion administrative et financière des projets subventionnés

Profil recherché :

  • Bac +4/5, école de communication ou de journalisme
  • Connaissances en gestion administrative et comptable
  • Expérience de 4 ans minimum dans un poste similaire
  • Maitrise de l’anglais (oral et écrit)
  • Rigoureux et organisé
  • Autonome
  • Aisance relationnelle, à l’écrit comme à l’oral
  • Bonne capacité de synthèse, d’analyse, de pédagogie et rédactionnelle
  • Enthousiaste, proactif·ve et curieux
  • Capacité à travailler en équipe, au sein d’une petite structure
  • Prêt·e à prendre des responsabilités dans un environnement qui présente un bon potentiel de développement
  • Envie d’être acteur·ice du changement et de la performance environnementale
  • Des connaissances dans les sujets en lien avec bâtiment et / ou l’aménagement, l’environnement ou la certification / labellisation seraient un +.

Prévoir des déplacements ponctuels en régions.

Salaire : selon formation et expérience, autres conditions : mutuelle santé prise en charge à 50%, Tickets restaurants

Seules les candidatures complètes (CV et lettre de motivation) adressées à rchermain@hqegbc.org seront étudiées.

Le MIPIM 2025 : survivre à la Taxonomie de l’UE, un défi pour l’immobilier

Le 12 mars, dans le cadre du MIPIM à Cannes, un panel passionnant intitulé « Survivre à la Taxonomie de l’UE : La conformité immobilière simplifiée » a réuni des experts pour discuter des défis et des solutions liés à la mise en œuvre de cette réglementation européenne. Modérée par Julie Emmrich du World Green Building Council, la session a mis en lumière les enjeux cruciaux pour le secteur immobilier.

Des défis majeurs pour le secteur immobilier

Aleksandra Njagulj de DWS Group a souligné les défis du reporting sur le parc immobilier existant (activité 7.7), insistant sur la nécessité de transparence pour éviter le greenwashing. Francesca Galeazzi de KPMG et Simon Wyatt de Cundall ont, quant à eux, discuté de la mise en œuvre pratique des activités de nouvelle construction et de rénovation (activités 7.1 et 7.2), mettant en avant l’équilibre délicat entre les obligations de reporting et l’impact environnemental réel.

Opportunités pour un avenir plus vert

Si la conformité à la Taxonomie de l’UE présente des défis, elle offre également des opportunités pour le secteur immobilier de renforcer ses références en matière de durabilité et de contribuer à un avenir plus vert. Hanane El Hayek, responsable finance durable de l’Alliance HQE-GBC et Chair de l’advisory board du projet Smarter Finance for EU, a évoqué la nécessité d’harmoniser les vérifications et de disposer de cadres robustes pour assurer la conformité et maintenir la confiance des investisseurs. « L’assurance est cette confiance méthodique qui nous guide en avant, même face à l’incertitude », a-t-elle déclaré.

Le projet SMARTER, une avancée prometteuse

Le projet SMARTER, co-financé par l’UE et en discussion pour une potentielle collaboration avec l’Alliance HQE-GBC pour les projets HQE, a été présenté comme une avancée prometteuse dans cette direction. Ce projet vise à renforcer la durabilité et la transparence dans le secteur immobilier, en ligne avec les objectifs de la Taxonomie de l’UE.

L’Alliance HQE-GBC en action à Passibat 2025

Lors de l’événement Passibat, qui s’est tenu les 18 et 19 mars au Pavillon Baltard à Nogent-sur-Marne, l’Alliance HQE-GBC, partenaire de La Maison du Passif, a présenté les avancées significatives du projet CAP2030 et les apports de l’outil GEMME pour l’économie circulaire. Rachel Chermain, directrice de l’Alliance HQE-GBC, et Véronique Pappe, directrice d’Ekopolis et représentante du Collectif Démarches Quartiers Bâtiments Durables, ont ainsi partagé le bilan de la première année de travail des groupes de travail (GT) de CAP2030 ainsi que les premières orientations du cadre commun de référence. Gwenn Le Seac’h, Chargée de mission Bâtiment Environnement à l’Alliance HQE-GBC, et Sonia Veyssière-Matino (PhD), Cheffe de projet Economie Circulaire et Analyse des Filières au CSTB, ont quant à elles présenté l’outil GEMME (GEstion et Modélisation de la Matérialité pour une Economie circulaire).

CAP2030 : Un projet collectif et pédagogique

CAP2030, un projet ambitieux et volontaire, vise à accompagner les acteurs du secteur dans la montée en compétence face aux nouveaux enjeux environnementaux. La phase 2 de CAP2030 est désormais lancée et se concentrera sur l’alimentation en nouveaux indicateurs, la consolidation de ceux existants par des tests terrain, et la précision des indicateurs prioritaires dans le Cadre Commun de Référence (CCR) en cours d’élaboration. Les inscriptions pour rejoindre les groupes de travail restent ouvertes, invitant ainsi les professionnels à contribuer activement à ce projet collectif.

GEMME : Un outil innovant pour l’économie circulaire

L’outil GEMME (GEstion et Modélisation de la Matérialité pour une Economie circulaire) permet de faciliter la prise en compte des indicateurs d’économie circulaire dans l’évaluation environnementale des bâtiments.

Gwenn Le Seac’h a souligné que « GEMME peut offrir une lecture claire et accessible de la matérialité et de la circularité d’un projet de construction neuf ». Sonia Veyssière-Matino a ajouté que « l’objectif est de produire des valeurs guides pour mieux accompagner les utilisateurs de l’outil GEMME ».

L’outil GEMME est actuellement en phase de test dans le cadre de HQE Performance économie circulaire 3, jusqu’au 24 octobre 2025. Les professionnels sont invités à rejoindre la communauté des testeurs dès maintenant via le lien suivant : https://gemme.hqegbc.org/.

De nombreux professionnels sont également venus à notre rencontre sur le stand de l’Alliance HQE-GBC donnant lieu à des échanges de qualité sur des initiatives durables et innovantes.

Merci à l’équipe de La Maison Passive pour son chaleureux accueil et bravo pour le succès de cette édition 2025 de Passibat.

Résilience & adaptation au changement climatique : appel à retours d’expérience

Dans la continuité de son cadre de définition « Résilience et Adaptation au Changement Climatique », l’Alliance HQE-GBC lance un appel à retours d’expérience pour illustrer, par des exemples concrets et réussis, les leviers d’action permettant de répondre aux enjeux actuels et futurs pour un environnement bâti, au sens large. L’objectif est de prendre en compte non seulement les bâtiments, mais aussi l’aménagement du territoire et l’ensemble du cadre de vie.

Cet appel vise à identifier les bonnes pratiques et les réponses concrètes apportées par des collectivités, des aménageurs ou des acteurs du cadre de vie pour inscrire les enjeux de l’adaptation dans leurs documents de planification, leurs stratégies territoriales ou des projets opérationnels.

Les projets retenus seront valorisés dans une publication mettant en avant de manière concrète les leviers pour un cadre de vie bâti résilient et adapté, et ce, lors d’événements dont l’Alliance HQE-GBC sera partenaire.

Contexte et enjeux

Le changement climatique est à l’œuvre et le nombre d’aléas climatiques, déjà multiplié, devrait encore s’accentuer dans les années à venir. Si les mesures d’atténuation demeurent essentielles pour limiter le niveau global de réchauffement, les stratégies et bonnes pratiques d’adaptation doivent continuer à se développer, se généraliser et se diffuser largement et sans délai. Pour reprendre le Haut Conseil pour le Climat il s’agit bien de « Renforcer l’atténuation et engager l’adaptation » (2021).

L’adaptation peut être définie comme « un processus d’ajustement au climat réel ou prévu et à ses effets afin de modérer les dommages ou de tirer parti des opportunités bénéfiques » (selon le GIEC en 2022).

Si les Collectivités sont en première ligne pour répondre à la nécessité d’adapter les espaces de vie au changement climatique, ce sont tous les acteurs du cadre de vie qui doivent proposer des solutions.

La notion d’adaptation doit inciter à agir à tous les niveaux, à toutes les échelles du cadre bâti, du bâtiment aux infrastructures en passant par la parcelle ou l’opération d’aménagement ; dans le neuf comme pour l’existant, selon des stratégies différenciées mais complémentaires ; d’un point de vue technique autant qu’humain et financier (solutions constructives, usages, assurances, valeur immobilière, …).

La mise en œuvre d’actions concrètes pour l’adaptation des espaces bâtis est d’autant plus pertinente qu’elles génèrent souvent des co-bénéfices multiples, en répondant à plusieurs objectifs, notamment sur le volet social, tout en contribuant à la qualité des cadres de vie, y compris pour les habitants et les usagers.

Il y a urgence à agir et dans cette perspective. Les retours d’expérience et leur valorisation sont essentiels.

Favoriser des territoires résilients et qui s’adaptent nécessite de donner à voir et de disposer d’exemples concrets d’actions d’adaptation au changement climatique, montrer des solutions et alternatives aussi pour inspirer, inciter et donner envie à toujours plus d’acteurs à agir.

La massification passera par le partage et le transfert de savoir-faire. C’est pourquoi l’Alliance HQE-GBC propose aux acteurs une communauté de pratiques et d’échanges, forces d’appui et de propositions.

Le cadre de définition de la Résilience et l’Adaptation pour un environnement bâti de l’Alliance HQE-GBC

En 2021, l’Alliance HQE-GBC a publié un cadre de définition de la  Résilience et Adaptation au Changement Climatique qui répond aux enjeux d’aujourd’hui et de demain. Fruit d’une réflexion multi-acteurs, il vise à proposer un langage commun et à identifier les leviers, à différentes échelles, pour agir en faveur de la résilience et de l’adaptation des cadres de vie face aux conséquences du changement climatique déjà visibles et à venir.

A l’échelle des individus, les notions d’usages et de comportements sont des leviers puissants en termes de flexibilité et d’adaptation, souvent complémentaires aux solutions techniques, facilement généralisables et qui peuvent être initiés de façon immédiate.

  • Mutualisation et espaces partagés et potentialités
  • Evacuation et zones refuges
  • Connaissance et information de la population

Dans ce domaine, les retours d’expérience peuvent viser, par exemple, à :

– accompagner des nouveaux modes de vie ou valoriser des expertises d’usage

– diffuser la culture du risque

– partager une vision des enjeux du territoire ou des solutions concrètes.

A l’échelle du cadre de vie, les conditions de santé et de confort dépendent d’une multitude de critères, avec, en premier lieu, la température et la qualité de l’air, mais aussi les notions d’accessibilité qui contribuent au bien-être de tous, quelles que soient les conditions météorologiques extérieures.

  • Limitations des nuisances et pollutions
  • Confort thermique
  • Accessibilité

Dans ce domaine, les retours d’expérience peuvent viser, par exemple, à :

– limiter l’exposition des populations aux pollutions ou conditions climatiques extrêmes

– améliorer le confort et favoriser la santé.

A l’échelle du bâti, des solutions peuvent être déclinées sur les formes urbaines, structures et composants pour un urbanisme et des opérations d’aménagement qui intègrent le changement climatique et ses conséquences.

  • Diagnostic terrain et analyse de site
  • Options d’aménagement et modes constructifs pour l’intégrité du bâti
  • Adaptabilité et réversibilité

Dans ce domaine, les retours d’expérience peuvent viser, par exemple, à :

– réduire la vulnérabilité du bâti et des espaces publics

– favoriser l’évolutivité

– s’inspirer de la nature.

A l’échelle du site et terrain, les bons choix en matière d’adaptation résultent d’un enjeu de connaissances avec une généralisation des diagnostics de vulnérabilité de la ville, du quartier, du site, de la parcelle ou du bâtiment, pour mieux anticiper les risques climatiques et accepter l’incertitude.

  • Données climatiques locales
  • Gestion de l’eau
  • Préservation des écosystèmes

Dans ce domaine, les retours d’expérience peuvent viser, par exemple, à :

– généraliser les études amont et diagnostics de risques pour améliorer les connaissances

– préserver ou restaurer les cycles naturels et les écosystèmes.

A l’échelle des territoires, les enjeux de robustesse se matérialisent en termes de planification, réseaux, services et infrastructures pour assurer les approvisionnements et le fonctionnement, même en mode dégradé en cas d’aléa. Du PCAET (Plan climat-air-énergie territorial) au bâtiment comme maillon de la chaîne, qui peut aussi contribuer à la résilience du territoire.

  • Planification et réglementation
  • Coopération territoriale
  • Continuité des services et modes dégradés

Dans ce domaine, les retours d’expérience peuvent viser, par exemple, à :

– intégrer les risques climatiques dans les stratégies de territoire

– inscrire des objectifs ambitieux dans les documents de planification et traduire ces objectifs de manière opérationnelle.

Modalités de participation

Les conditions à remplir pour répondre :

  • Être une collectivité territoriale, un aménageur, un promoteur ou un acteur du cadre de vie
  • Porter un projet ou une action pour un environnement bâti plus résilient et qui réponde aux enjeux de l’adaptation au changement climatique
  • Le projet peut être situé en France métropolitaine, dans les territoires d’Outre-mer ou à l’international
  • Le niveau d’avancement peut être variable (en réalisation ou déjà finalisé)

L’objectif de la sélection sera d’obtenir différentes typologies de projets et de territoires afin d’illustrer par une diversité de projets concrets le cadre de définition pour la résilience et l’adaptation du cadre bâti de l’Alliance HQE-GBC.

Pour être référencés, décrivez votre REX pour la Résilience et l’Adaptation du cadre bâti à l’aide du cadre de définition de l’Alliance HQE-GBC. Si vous êtes sélectionnés, vous serez invités à fournir des informations complémentaires pour réaliser une fiche REX de votre initiative. Les projets retenus seront valorisés dans une publication.

Pour toute demande d’information, contactez Serge Nader : snader@hqegbc.org

Participation ouverte jusqu’au 30 avril 2025.

Lancement de la commission internationale de l’Alliance HQE-GBC

La commission internationale de l’Alliance HQE-GBC, co-présidée par Armelle Langlois (Vinci), Ana Cunha (Deerns) et Patrick NOSSENT (Alliance HQE -GBC), a été lancée le 11 février dernier chez Leonard à Paris.

En première partie, Yves-Laurent SAPOVAL, Délégué ministériel pour la ville durable à l’international  au Ministère de l’ Aménagement du territoire Transition écologique, a dressé un panorama des actions des pouvoirs publics français via la Global Alliance for Buildings and Construction (GlobalABC) dans le secteur de la construction à l’international ces dernières années. Il a notamment rappelé l’importance de l’initiative française pour l’engagement de la communauté internationale en faveur d’une transition rapide, équitable et efficace du secteur à travers la signature de la Déclaration de Chaillot lors du premier Forum mondial sur les bâtiments et le climat, organisé par le gouvernement français et le UN Environment Programme (Programme des Nations unies pour l’environnement) en mars 2024. Il a souligné que les certifications et les labels sont un sujet central car ils constituent un des éléments de preuves à la question de l’intégration du risque climatique par les investisseurs.
En tant que membre français du World GBC, l’Alliance HQE-GBC souhaite s’inscrire dans cette dynamique positive en s’appuyant sur différents réseaux internationaux pour faire rayonner l’approche holistique et multicritère de la HQE.

En deuxième partie, un atelier de co-construction s’est déroulé autour de deux axes de travail visant à définir stratégie d’action concrète :
– Produire, diffuser et valoriser la connaissance à l’International
– Renforcer les coopérations et actions d’influence à l’International

Des échanges riches et fructueux autour de questions clés ont permis d’établir les modalités d’un plan d’action clair et précis.

Nous remercions tous les participants pour leur contribution active et conviviale.


Retour sur EnerJ Meeting Paris édition 2025

L’équipe du GIE (Groupement d’intérêt écologique) Cap2030 regroupant l’Alliance HQE – GBC (Rachel Chermain), le collectif Effinergie (Marie Gracia), et le Collectif Démarches Quartiers Bâtiments Durables (Véronique Pappe) est intervenue avec le CSTB (Stéphanie Derouineau) dans le cadre de la table ronde « Cap2030 : les livrables et les premières orientations du cadre commun de référence aujourd’hui » à EnerJ-meeting au carrousel du Louvre à Paris le 11 février dernier.



Plusieurs points clés sont à retenir :

  • Les livrables de l’année 1 sont disponibles sur le site du plan bâtiment durable https://www.planbatimentdurable.developpement-durable.gouv.fr/les-livrables-de-la-1ere-phase-des-groupes-de-a1694.html
  • Prochaine étape : élaboration du cadre commun de référence qui se voudra pratique, évolutif et qui fera l’objet d’une phase d’expérimentation dans un cadre volontaire.
  • Début de la phase 2 des travaux des 9 GT (neutralité carbone, mesure des performances, énergie et réseaux, qualité de l’environnement intérieur, gestion durable de l’eau, économie circulaire, biodiversité, adaptation aux changements climatiques, transversal low-tech)
  • Cette initiative pionnière française privilégiant le dialogue entre les acteurs privés et les pouvoirs publics du secteur de la construction est regardée avec intérêt à l’international et en particulier en Europe.

A noter, l’ensemble des acteurs intéressés sont invités à rejoindre les GT de cap2030. Vous pouvez vous adresser vos demandes d’inscription dans les GT à : communication@projetcap2030.fr