L'alliance des professionnels pour un cadre de vie durable

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Présentation des résultats de l’étude « Exode urbain, un mythe, des réalités » en marge de l’assemblée générale extraordinaire

En marge de l’assemblée générale extraordinaire de l’Alliance HQE-GBC qui a eu lieu le 30 mars 2023 à Paris, Hélène Milet, Directrice de programme POPSU (Plateforme d’observation des projets et stratégies urbaines), a présenté les résultats de l’étude  » Exode urbain : un mythe, des réalités  » dont l’objectif était de mesurer les impacts de la pandémie de Covid-19 sur les mobilités résidentielles.

Un exode urbain réel ou fantasmé ?

Ce travail de recherche, mené par le Plan Urbanisme Construction Architecture en partenariat avec le Fonds européen agricole pour le développement rural et le Réseau rural français, est venu d’une question simple : Est-ce qu’il y a, dans les faits et dans les chiffres, un exode urbain en France, à la suite de la crise de la Covid-19 ? Si c’est la cas, quelles formes prend-il, dans quels territoires ? Quels sont les publics concernés ? Quels pourraient en être les impacts pour les territoires ?

Une équipe de chercheurs aux approches complémentaires

Trois équipes complémentaires de chercheurs sociologues, géographes, économistes se sont relayés sur le terrain pour travailler sur l’effervescence immobilière provoquée par une tension grandissante sur les marchés locaux et le sentiment de pénurie d’offre et l’augmentation des ratios nombre de vues/annonces sur l’ensemble des territoires, d’autant plus fort dans les milieux ruraux.

Des résultats contrastés

Il en ressort que l’exode urbain concerne une diversité de profils et de stratégies allant du ménage de cadres supérieurs en télétravail aux retraités en villégiature en passant par les néoruraux ou les précaires à la recherche d’un mode de vie alternatif. Par ailleurs, les liens entre le contexte pandémique et les déménagements sont à considérer dans un ensemble de facteurs « push and pull » qui régissent les mobilités résidentielles. Si la pandémie a joué un rôle de catalyseur de projets, le télétravail est un moteur à prendre avec mesure tout comme l’éco-anxiété, un imaginaire fort mais avec des impacts marginaux sur les mobilités résidentielles.

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