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En Juillet 2017, l’Etat a lancé le Plan Climat de la France afin de faire de l’Accord de Paris une réalité pour les français. Il fixe l’objectif de la neutralité carbone à l’horizon 2050. Avec la Stratégie Nationale Bas-Carbone, la France s’est engagée à réduire de 75 % ses émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2050 par rapport à 1990. Pour le secteur du bâtiment, les objectifs sont clairs :
Rappelons qu’en France, le bâtiment représente près de 45 % de la consommation énergétique nationale et plus de 25 % des émissions de gaz à effet de serre. C’est donc vers une optimisation « énergie – carbone » dont la performance énergétique représente l’un des fondamentaux, que tous les bâtiments doivent se diriger tant en neuf, en rénovation ou en exploitation et ainsi maintenir le cap d’une trajectoire 2°C.
Les enjeux de développement d’une économie circulaire sont forts. En effet, les bâtiments, tant pour leur construction que leur fonctionnement, représentent actuellement en France plus de 50 % des matières premières extraites. De plus, le secteur du Bâtiment génère environ 42 millions de tonnes de déchets chaque année, soit plus que les ménages (30 millions de tonnes) mais 4 à 5 fois moins que les travaux publics (185 millions de tonnes)1.
Ces déchets du bâtiment proviennent, pour plus de 90 % des travaux de démolition/réhabilitation, le solde étant imparti à la construction neuve (7 %)2.
La loi relative à la Transition Energétique pour la croissance verte du 17 août 2015 prévoit, dès 2020, le recyclage et la valorisation matière de plus de 70 % des déchets du BTP.
En 2017, l’Alliance HQE-GBC lance un test HQE Performance pour les bâtiments existants afin d’apporter un cadre méthodologique, basé sur la norme EN 15 978, adaptés à cette typologie de bâtiment : les bâtiments rénovés, quelle que soit l’ambition de la rénovation sous la forme d’un Addendum au référentiel E+C- pour les bâtiments rénovés. Ces travaux ont permis de définir pour une première mondiale une méthode pour l’ACV des bâtiments rénovés valides à tous types de rénovation.
L’ACV bâtiment rénovation peut être utile pour de :
Les règles d’application d’évaluation de la performance environnementale des bâtiments existants sont une continuité de la méthode d’évaluation du référentiel « Energie – Carbone », lui-même basé sur la norme NF EN 15 978.
Pour accompagner les acteurs dans cette démarche, l’Alliance HQE-GBC a mis à disposition un guide disponible par tous et évolutif. Pour le consulter, cliquez ici.
Le périmètre est identique au périmètre du neuf de l’expérimentation E+C-. Les règles sont un Addendum aux règles E+C- afin d’expliquer la démarche à suivre pour les bâtiments en rénovation.
Dans la méthodologie, 3 types de produits de construction et équipements sont distingués : les éléments conservés, déposés et neufs.
Dans cette méthode, les impacts environnementaux des produits de construction et équipements sur leur cycle de vie ne sont pas instantanés ni phasés, mais sont lissés sur toute la durée de vie des produits et équipements, produisant un effet d’amortissement. Avec une hypothèse linéaire, si un produit a une durée de vie de X années, on amortira chaque année 1/X fois son impact environnemental sur le « total cycle de vie ». C’est une vision comptable de l’ACV : si les produits et équipements installés dans le bâtiment initial ont déjà été amortis sur la période d’étude prise en compte dans l’analyse de cycle de vie (fictive ou non) de ce bâtiment initial, ils ne doivent plus être comptabilisés.
Ainsi, les impacts liés aux produits et équipements conservés et déposés lors d’une opération de réhabilitation ne sont comptabilisés que s’ils ne sont pas amortis.
Les impacts environnementaux des PCE neufs et des fluides frigorigènes sont calculés comme dans le cas d’un bâtiment neuf, soit 100% des impacts.
Certivéa et Cerqual Qualitel Certification proposent aux acteurs souhaitant faire vérifier par tierce partie indépendante leur évaluation et le niveau carbone atteint notamment au regard des niveaux E+C-, des attestations d’opération pilote.