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Les enjeux du projet de recherche Quartier E+C-
Lancée en 2016 par les pouvoirs publics afin de préparer la future réglementation environnementale, l’expérimentation E+C- accompagne les acteurs de la construction vers la généralisation de bonnes pratiques de réduction de consommation d’énergie et d’émissions de gaz à effet de serre. Au-delà du bâtiment, les opérations d’aménagement représentent autant d’opportunités à saisir pour engager les territoires sur la voie de la transition énergétique et écologique. Les choix effectués en matière de planification, d’organisation spatiale, de morphologie urbaine, de localisation des emplois et des activités, de gestion des mobilités… impactent en effet fortement leurs performances énergétiques et de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Ce projet s’inscrit dans la dynamique de la future RE2020 qui proposera des méthodes de l’Analyse du Cycle de Vie et des ambitions quantifiées pour l’énergie et le carbone à l’échelle des bâtiments. Le changement d’échelle, du bâtiment au quartier, implique de développer des modes d’approche spécifiques. Un quartier est, plus qu’une somme de bâtiments, un système global qui a un fonctionnement propre, en interaction avec la ville. L’évaluation devra tenir compte du contexte de l’opération, intégrer différents scénarios prospectifs portant tant sur l’usage du quartier que sur les coûts des énergies et l’impact du changement climatique. Elle sera applicable à 3 étapes clés des opérations d’aménagement, constituant autant de possibilités pour les professionnels d’optimiser la performance énergétique et de réduire l’impact carbone : lors de la définition du programme, lors de celle du plan guide, et à l’étape des fiches de lots.
Le projet Quartier E+C- implique la définition d’ambitions réalistes en matière d’énergie et de carbone, tenant compte de paramètres nombreux, reliés entre eux par des relations complexes. Plus que des valeurs cibles, il s’agira d’identifier les éléments majeurs permettant d’estimer ces objectifs. Le changement d’échelle du bâtiment au quartier nécessite en effet de redéfinir les contributeurs et de prendre en compte également – outre les produits et équipements, le chantier, l’énergie et l’eau – les déplacements, les réseaux, le traitement des déchets, l’éclairage public, la réalisation des infrastructures, les espaces publics… Cette nouvelle perspective favorisant la mutualisation va de plus permettre de faire émerger des solutions innovantes et d’élargir le champ des possibles en termes de performance environnementale.
Une méthode qui sera expérimentée dans le cadre de 8 projets pilotes
Ces 8 opérations seront les premières à expérimenter la méthode développée, dans la perspective de son amélioration :
Le quartier de la gare de Saint-Julien, visant le réaménagement du quartier de la gare de Saint-Julien-en Genevois (74). Le projet sur une surface de 60 000 m², répartis entre les secteurs de Perly et la gare ferroviaire, accueillera à terme 700 logements et des immeubles à vocation mixte ainsi qu’un parking souterrain, un hôtel et un pôle multimodal.
Les différentes étapes du projet et le rôle des partenaires
Le développement de la méthode et son test sur les projets pilotes s’organiseront en trois grandes étapes sur une période allant jusqu’à mars 2021. Ce sont les associations Alliance HQE-GBC et Effinergie qui seront en charge d’animer la diffusion des résultats en liaison étroite avec l’ensemble des membres du consortium.